Nous pensons que tous ceux qui s’intéressent aux sports motorisés ont entendu parler de l’injection d’un brouillard très fin de H2O ou d’un mélange H2O/alcool dans l’admission d’un moteur à très haute compression ou suralimenté (essence ou diesel) pour refroidir la charge d’admission et augmenter l’oc-tane effectif. Cela permet de modifier le calage de l’allumage et d’obtenir une pression de combustion plus efficace et plus puissante.
Ce dont nous voulons parler est beaucoup moins connu de ces mêmes amateurs de sports motorisés.
Il s’agit d’une discussion générale sur l’injection d’un liquide dans le système d’échappement d’un mo-teur à deux temps, qui n’est en aucun cas une idée nouvelle. Le concept est testé dans un document SAE 931506 de Robert Fleck. Son article décrit une expérience d’injection de H2O dans le tuyau col-lecteur d’un moteur monocylindre de 125 cm3, qui se traduit par des GAINS DE PUISSANCE allant jusqu’à 24 % dans la plage inférieure des régimes du moteur.
injection d’eau/methL’injection d’eau/meth est un moyen d’augmenter les performances du moteur qui est utilisé depuis de nombreuses années par les bateaux à moteur deux temps et qui s’est avéré très efficace en compétition. À notre connaissance, elle n’a jamais été utilisée de manière significative sur les karts de compétition à deux temps, les karts hors-la-loi ou les motos, malgré ses avantages évi-dents.
Système d’échappement à injection d’eau/méthode
Comme nous espérons que la majorité d’entre vous le savent, la conception de l’échappement d’un mo-teur à deux temps est centrée sur les caractéristiques d’une onde sonique qui traverse la chambre d’ex-pansion. Ces ondes se déplacent à une vitesse qui est affectée par la température et la pression des gaz d’échappement sortant du tuyau. Cette vitesse est toujours égale à la vitesse du son, qui dépend de la température des gaz d’échappement.
La conception de la “chambre d’expansion” de l’échappement à deux temps permet aux ondes soniques générées par le moteur d’être renvoyées vers l’orifice d’échappement via le cône déflecteur sous forme d’impulsions empêchant le mélange carburant/huile frais de s’échapper par le tuyau d’é-chappement avant d’avoir été brûlé.
En général, un échappement plus court se traduit par une plus grande puissance de pointe à haut ré-gime. Toutefois, cette puissance de pointe à haut régime se fait au détriment du couple et de la puis-sance à bas régime.
Si un liquide est injecté dans les gaz d’échappement à un régime inférieur, ces gaz seront refroidis. Ce changement de température entraînera une modification de la vitesse du son dans le tuyau, ce qui ralen-tira les impulsions à l’intérieur de l’échappement. Ceci aura le même effet que celui qui aurait été obtenu si le moteur avait un échappement plus long, car les impulsions auraient dû parcourir une plus grande distance avant d’être réfléchies vers l’orifice d’échappement.
Avec le bon système de contrôle et l’expérimentation sur le banc d’essai, un échappement très court peut être utilisé sur le moteur pour permettre une puissance maximale à haut régime. La vitesse du son dans le tuyau pourrait alors être modifiée en injectant la bonne quantité de liquide dans le tuyau pour ralentir les gaz à toutes les valeurs de régime inférieures. Le site
Les impulsions d’échappement reviennent à l’orifice d’échappement au bon moment pour obtenir l’effet d’obturation désiré et augmenter la puissance à bas régime. L’utilisation d’un système d’injection eau/méthane permet non seulement d’augmenter le couple à bas régime et la puissance à haut régime, mais aussi d’améliorer les économies de carburant et de réduire les émissions. Cela est dû au fait que le carburant non brûlé ne peut pas s’échapper par le tuyau d’é-chappement à bas régime.Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter.
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